Camoins-les-Bains : les causes de la fermeture et les perspectives de réouverture
Par Julie Paysant
Publié le 26 mai 2023 à 12h08 dans Stations
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Le 26 avril dernier, nous vous annoncions sur le site de l’Officiel du Thermalisme, la fermeture des thermes de Camoins-les-Bains, une institution marseillaise accueillant des curistes depuis plus de 160 ans. Etat des lieux sur les raisons de cette fermeture.
« Depuis le 5 mai, les thermes sont en liquidation judiciaire et l’ensemble du personnel a été licencié dans sa globalité le 17 mai. Il y a trois raisons principales à cette fermeture. Avec la crise COVID, l’établissement n’a pas réussi à repartir et nous n’avons pas eu de nouveaux investissements de la part de la maison mère. Ensuite l’inflation a augmenté par quatre notre budget énergétique, gaz et électricité. Enfin, nous avons une problématique bactériologique au niveau de la ressource en eau, et notamment la présence aléatoire d’un coliforme tellurique. L’ARS (Agence Régionale de Santé, NDLR) et les hydrogéologues n’ont pas réussi à identifier le point d’entrée de cette bactérie dans le réseau » nous confie une source qui souhaite rester anonyme.
Avant le feu vert d’une reprise éventuelle par le groupe GEMESYS de Nice, les thermes de Camoins-les-Bains attendent, de la part de l’ARS et du préfet, une réponse sur le devenir du thermal à Marseille.
En effet, la station attend un renouvellement de l’autorisation de l’exploitation de la source privée pour 2026. La présence de la bactérie n’est pas rédhibitoire et des méthodes existent pour faire face à cette problématique.
« Nous pouvons mettre en place un traitement pour éliminer la bactérie comme des UV ou une pasteurisation flash. C’est l’ARS qui va nous donner les accords sur le matériel à utiliser pour sécuriser le forage » nous indique notre contact.
Il est encore trop tôt pour se prononcer sur la date d’une réouverture des thermes même si le groupe GEMESYS est très motivé. Tout dépendra de la date des réponses de l’ARS et de la préfecture des Bouches-du-Rhône.
Une pétition contre la fermeture, mise en place par une curiste, circule aujourd’hui sur change.org.